Protéger les ruches des frelons asiatiques

• Muselière

Muselière

Il existe une grande quantité de modèles de muselières mais elles ont toutes des points communs.

Les muselières sont des dispositifs non létaux qui ont pour but de limiter un peu la prédation des frelons asiatiques sur les abeilles. Elles permettent d’éloigner les frelons de l’entrée de la ruche sans gêner l’activité des abeilles.L’effet le plus important est la diminution du stress et la paralysie de la colonie d’abeilles causées la présence des frelons devant les ruches. Les abeilles qui n’osent plus sortir et ne vont plus chercher en particulier du pollen et l’eau. Plus que la prédation des frelons, c’est cette paralysie qui va affaiblir la colonie et parfois causer sa mort.

Les muselières sont réalisés en grillage, en persiennes, tubes PVC, ou plaques de plastiques ajourées… Il peut arriver qu’un frelon franchisse cette barrière mais c’est rare.

Une étude publiée dans le journal of pest science, démontrait une certaine efficacité de ces dispositifs. Certes la prédation n’est pas diminuée, mais l’étude fait apparaître que la paralysie de vol des ruches en présence de frelons asiatiques est diminuée de 41% sur les ruches équipées de muselières et la survie de ces ruches augmente de 51%.

Un autre avantage est que ces systèmes n’ont aucun impact sur l’entomofaune à la différence du piégeage ou des harpes électriques.

Les points négatifs peuvent être le temps nécessaire à leur confection, à réserver pour les bricoleurs, ou le coût d’achat. Désagréments à relativiser par rapport aux coûts liés à la perte de production et/ou des colonies.

Un autre point négatif est la quasi impossibilité de les utiliser en période de transhumance du fait du volume occupé par les muselières. Cependant il est toujours possible de les mettre au retour de la dernière transhumance, qui a souvent lieu en début d’été. Les ruches seront alors protégées à une période où les frelons sont très actifs et cela leur permettra de mieux se préparer pour l’hiver.

Il est à noter que parmi tous les modèles de muselières, un modèle avait retenu l’attention de Q. ROME du Museum national d’histoire naturelle. C’est le dernier modèle STOP IT MAX qui est un produit inventé et breveté par une Lot-et-Garonnaise.